Hubert de Garde de Vins, né à Aix-en-Provence ou à Brignoles et mort le 20 novembre 1589 en assiégeant la ville de Grasse est un chef des ligueurs en Provence.
Hubert de Garde, seigneur de Vins, est le fils de Gaspard de Garde président au Parlement de Provence, et de la sœur de Jean de Pontevès, comte de Carcès. Mêlé très jeune aux troubles des guerres de religion, il est emprisonné en 1564 à Aix-en-provence et libéré sur ordre de Charles IX lors de son passage en 1564 dans cette ville. Il est cornette de sa compagnie lors de la bataille de Jarnac en 1569. Il est écuyer du duc d'Anjou, futur Henri III, au siège de la Rochelle (1572-1573). Déçu par l'attitude d'Henri III après son retour de Pologne, il se retire en Provence.
Principal appui de son oncle le comte de Carcés, il commande en octobre 1578 les troupes carcistes qui assiègent et dévastent le village de Trans-en-Provence ; les raisons de cette attaque ne sont en réalité pas religieuses mais dues au fait que les paysans refusaient de fournir les corvées exigées par le seigneur du lieu, Claude de Villeneuve. Hubert de Vins devient le chef de la ligue en Provence après la mort de son oncle en 1582. À la mort de son beau-père le comte de Sault en 1586, il est choisi par le parlement de Provence comme généralissime de l'armée ligueuse.
En 1587, Hubert de Vins participe à la victoire du duc de Guise à Auneau ; il dirige à la tête des ligueurs la lutte contre Jean Louis de Nogaret de La Valette.
La ligue se sépare en deux clans : une partie française avec les carcistes et une partie savoyarde avec de Vins et la Comtesse de Sault. Hubert de Vins est favorable à une aide savoyarde en hommes et en argent mais pas à une entrée militaire régulière qui aurait donné au duc de Savoie le pouvoir en Provence. Quelque temps plus tard, le 20 novembre 1589, Hubert de Vins est tué d’un coup d’arquebuse devant Grasse. Sa disparition ouvrit la voie à ceux qui voulaient confier au duc de Savoie la protection d’une Provence libre et indépendante.
On lui fit de magnifiques funérailles et on lui éleva un superbe mausolée dans la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence.
Lors de l’élection des consuls de Marseille en octobre 1589 deux clans de ligueurs s’affrontent pour le poste de 1er consul :
Charles de Casaulx soutenu par Hubert de Vins et le consul sortant Gaspard d’Albertas de Villecroze
Pierre Caradet de Bourgogne soutenu par Honoré Louis de Castellane Besaudun et par Gaspard de Pontevès, comte de Carcès.
La ligue s’était en effet séparée en deux clans : une partie française avec les carcistes et une partie savoyarde avec de Vins et la Comtesse de Sault. Hubert de Vins était favorable à une aide savoyarde en hommes et en argent mais pas à une entrée militaire régulière qui donnerait au duc de Savoie le pouvoir en Provence. C’est Caradet de Bourgogne qui fut élu le 28 octobre 1589 dans le plus grand désordre. Villecroze accusé de vouloir livrer la ville au duc de Savoie, ce qui était inexact, fut arrêté et tué dès le lendemain de l’élection. Quelque temps plus tard, le 20 novembre 1589, Hubert de Vins était tué devant Grasse. Sa disparition ouvrit la voie à ceux qui voulaient confier au duc de Savoie la protection d’une Provence libre et indépendante.
En Janvier 1589, c'est l’invasion de Brignoles, Hubert de Vins seigneur de Forcalqueiret et du Castellas s'empare de la ville et dans l’euphorie de sa victoire, c'est le pillage et la destruction partielle du petit sanctuaire de Notre-Dame de Lorette
qui était extra-muros et très vulnérable.
D'où par référence à cette date du: 1 Janvier, l'expression parfois encore utilisée: Les étrennes de Brignoles.